« Dans les pas de Valeria » : Elisabet Benavent

Petit détour par la chick-lit aujourd’hui avec ce roman à la couverture géniale déniché sur NetGalley

 

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Résumé de l’éditeur :

 

Quand Bridget Jones s’invite dans Sex and the City…

Elles sont quatre amies de toujours qui vivent à Madrid. Complices et inséparables, elles se connaissent sur le bout des doigts et se racontent tout. Vraiment tout. Surtout leurs histoires de cœur…

Valeria, 27 ans à peine, commence à s’encrouter avec son compagnon de toujours, elle déprime.

Lola s’est entichée d’un super coup,  mais il est fiancé.

Carmen est amoureuse d’un collègue, mais elle n’ose pas se lancer, elle est un peu complexée.

Nerea, la sainte- Nitouche du groupe, vient enfin de rencontrer un homme à sa hauteur – mais…

Tout bouge lorsque Valeria rencontre Victor, un homme ô combien séduisant
lorsque Lola décide de réagir.

Lorsque Carmen parvient à séduire son collègue et découvre que le nouveau petit ami de Nerea n’est autre que… son propre boss – qu’elle déteste !

Leur amitié survivra-t-elle à ce drame ?

C’est drôle, c’est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu’une soirée entre filles. On s’est à peine embrassées qu’il est déjà l’heure de se quitter. A regret.

 

 

Ce que j’en pense

 

J’ai choisi ce roman, car j’avais besoin d’une lecture facile, ne prenant pas la tête, dans cette période difficile. Il faisait référence au fameux « journal de Bridget Jones » que je n’ai jamais lu, mais les films m’avaient amusée alors pourquoi pas ?

Nous sommes à Barcelone, en compagnie de quatre amies qui se réunissent régulièrement pour dîner, (alcool bienvenu aussi) et se raconter leurs soucis : problèmes conjugaux, libido, travail…

Valeria a publié un premier roman qui a eu beaucoup de succès, mais elle est à court d’idée pour écrire le deuxième, panne sèche, malgré une astreinte quotidienne devant la page blanche. Elle est mariée à Adrian depuis dix ans mais leur vie sexuelle bat de l’aile, et leur vie de couple tout court d’ailleurs… Adrian, photographe, rentre de plus en plus tard et, crevé, il s’endort sitôt la tête posée sur l’oreiller.

Carmen supporte un boss qui la dénigre, lui infligeant des remarques désobligeantes sur son travail pourtant bien fait et de préférence devant témoins. Son coéquipier Baltho ne cautionne pas mais se tait. Elle multiplie les amants, rencontres d’un jour pour s’étourdir.

Nerea, la plus sage de toutes cherche le véritable amour, l’homme de sa vie et tente de modérer ses copines. Jusqu’au jour où elle tombe d’un homme qui va laisser les autres sans voix…

Enfin, nous avons Lola qui tombe toujours sur des super-coups mais mariés…

Bien-sûr Valeria tente de se remettre en question : c’est sûrement de sa faute, elle se balade en vieux T-shirt, (les bas, tombant sur les chaussures dirait Aznavour) décide de se reprendre en mains, laisse tomber la page blanche pour aller voir Adrian à son atelier et ô surprise s’aperçoit qu’Alex l’assistant dont son mari lui rabat les oreilles est une jeune femme de vingt ans, hyper-sexy….

Lorsqu’elle croise la route de Victor, tous les clignotants vont s’affoler pour notre plus grand plaisir…

Mon peu d’attirance envers la Chick-lit n’est un secret pour personne, mais le ton plein d’humour d’Elisabet Benavent m’a beaucoup plu, les scènes d’amour torrides qui émaillent le roman sont drôles, parfois même très crues mais dépaysement garanti….

Un roman idéal pour les vacances ou en cas de surchauffe neuronale… Et c’est vrai, ça pétille tellement qu’après avoir râler sur le côté « nunuche » de ces quatre copines, je me suis prise en jeu…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de découvrir le roman et l’auteure.

Sortie prévue 18 septembre 2019…

 

#DansLesPasDeValeria #NetGalleyFrance

 

 

L’auteure

 

Née à Valence en 1984, Elisabet Benavent est licenciée en communication audiovisuelle, elle a travaillé dans le service communication d’une multinationale avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion : l’écriture.

D’abord auto-éditée, la publication en 2013 de ses romans « Dans les pas de Valeria » (« En los zapatos de Valeria »), « Dans le miroir de Valeria » (« Valeria en el espejo »), « Les hauts et les bas de Valeria » (« Valeria en blanco y negro ») et « Passionnément Valeria » (« Valeria al desnudo ») a connu un énorme succès en Espagne, avec plus de 800 000 exemplaires vendus.

 

Extraits

 

C’est tellement plus facile de se sentir bien dans ses pompes quand quelqu’un vous vénère comme un dieu. J’aurais sans doute été bien avisée de me dégotter moi-aussi un admirateur inconditionnel.

 

Comment aurais-je pu dire à mes amies que mon mari et moi ne nous touchions plus quand nous étions au lit, qu’il n’était pas exclu qu’une autre lui ait mis le grappin dessus, ou que, n’ayant plus aucun désir pour moi, il se livrait peut-être jusqu’à l’épuisement à l’auto-érotisme ? Mais une bonne chose au moins était sortie de toutes ses considérations : j’avais pris conscience que mon allure laissait gravement à désirer et qu’il était temps que je me ressaisisse.

 

Je me regardai dans la glace, avec mon chignon perché sur le haut de mon crâne et mes lunettes qui glissaient sur mon nez, le vieux T-shirt tout défraichi d’Adrian… Pas vraiment étonnant qu’il ne se sente pas attiré par mois. Et si c’était moi qui avais fait capoter notre relation à force de négligence ?

 

Tombée très bas, oui, mais les deux paquets de donuts et les deux litres de Coca que je me suis enfilas hier m’ont aidée à amortir la chute. Rien de tel qu’une orgie de sucre et de caféine pour se rafraîchir les idées.

 

Carmen n’était pas habituée à se sentir toute-puissante, et pour être tout à fait franche, elle avait peur de ne pas être à la hauteur de la situation. Elle craignait de perdre subitement les pédales et de tout gâcher en cédant à la panique. L’heure de la vengeance avait sonné, et elle s’imaginait faisant gicler le sang de son boss en riant à gorge déployée.

 

Le reste, je le réservais aux filles qui me livraient généralement trois points de vue différents, voire discordants. Mais, lorsque toutes tombaient d’accord, je savais qu’elles avaient raison. C’était une thérapie de groupe efficace et un rituel si ancien, entre nous, qu’il était impossible d’y déroger. C’est pourquoi j’avais décidé de passer aux aveux…

 

 

Lu en août 2019

11 réflexions sur “« Dans les pas de Valeria » : Elisabet Benavent

    1. idem pour moi, j’en lis rarement car ça m’énerve au lieu de ma détendre, mais là j’avais besoin de lâcher prise et décompresser!
      en fait je m’évade plus avec un bon polar 🙂 mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps non plus…
      les scènes érotiques sont quand même hyper-drôles 🙂

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