Aujourd’hui, je vous parle d’un roman étrange et difficile qui mêle la mythologie, l’aventure, l’ésotérisme :

Résumé de l’éditeur :
L’homme est-il digne de ses créateurs ? Les dieux, confrontés à l’enjeu de leur propre survie, envoient trois des leurs pour tenter de répondre à cette question qui les déchire. Salai Saudarh, Abengan et leur sœur Pattenloé parcourent le monde et traversent l’histoire au gré de leurs incarnations. On les retrouve dans les plaines septentrionales de l’Europe paléolithique, aux confins des grands empires d’Extrême-Orient, à Babylone, en Occitan cathare ou dans une Afrique déchirée par la traite des esclaves. Ils participent à leur manière à la Deuxième guerre mondiale, avant de se perdre, à Chicago et à Jakarta, aux portes d’un futur qui les amènera jusqu’au XXIIe siècle.
Mais leurs expériences, loin de les conduire à une commune conclusion, ne cessent de les opposer. Chacun perçoit le monde à travers son propre prisme, reniant bien souvent sa mission de contemplation pour infléchir le cours du destin. Les trois observateurs ne sortiront pas indemnes de ce parcours initiatique et leurs conclusions auront de quoi perturber le Panthéon divin, à la veille d’un jugement dernier inattendu. Une épopée haletante, à la croisée de l’histoire et de la science-fiction.
Ce que j’en pense :
Ma chronique sera brève car je n’ai pas réussi à vraiment terminer ce roman, je l’ai lu en diagonale car je ne parvenais pas à mémoriser les noms des divinités. Si j’ai bien compris, les divinités : Salai Saudarh, Abengan et leur sœur Pattenloé ont décidé de s’incarner, de prendre forme humaine, pour tenter de comprendre le processus de la Création et pour cela ils vont apparaître sous forme de dinosaures, de moines bouddhistes, ou encore de Cathares etc…
Le but est de comprendre comment l’être humain s’incarne, et pourquoi, et par voie de conséquence les imperfections des espèces et comment elles se transmettent d’une entité à une autre, tout en revisitant la préhistoire, l’Histoire, et les contrées de l’Europe à l’Asie.
Ce roman, en fait, a tout pour me plaire, mais tout va trop vite, et en ce moment ma lenteur d’idéation était un obstacle. Je le mets précieusement de côté, pour le reprendre tranquillement car le thème et l’écriture de Stéphane Dovert m’ont plu, mais voilà, un mois c’est trop court.
Je me réserve la possibilité de reprendre cette chronique quand j’aurai tout assimilé car ce livre est impressionnant …
Un grand merci à Babelio et aux éditions Arkuiris (Nom inspiré du portugais, signifiant « Arc en ciel » que je ne connaissais pas, mais dont le catalogue est intéressant et tentant !) qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.
Je préfère de pas mettre de note car elle ne reflèterait pas la teneur et la qualité du roman.
L’auteur :
Stéphane Dovert a passé plus de vingt ans en Asie entre la recherche en sciences humaines et la diplomatie. Il a notamment fondé l’Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est Contemporaine en 1999, avant de coordonner la coopération française en Birmanie, puis en Malaisie. Il a également été, au ministère des Affaires étrangères, responsable du pôle de l’Écrit et des Industries culturelles puis de celui des Partenariats universitaires avant d’être nommé commissaire-général de l’année France-Corée.
Il a écrit ou coordonné plus d’une dizaine d’ouvrages de recherche dont Timor-Est le génocide oublié (L’Harmattan), Les Musulmans d’Asie du Sud-Est face au vertige de la radicalisation (Les Indes savantes), Réfléchir l’Asie du Sud-Est (Les Indes savantes) ou Les Rohingya de Birmanie (Aux Lieux d’Être). Il a aussi codirigé une anthologie de poésie avec l’intellectuel birman Jimmy Kyaw Nyunt Lynn, publiée aux éditions Arkuiris….
http://www.arkuiris.com/auteur.php?id=4
Un aperçu du catalogue: https://www.babelio.com/editeur/66804/Arkuiris