Petit moment de détente aujourd’hui avec la suite des aventures de Valeria:
Quatrième de couverture:
La suite trépidante des aventures de Valeria et de sa bande d’amies Valeria, qui s’est séparée d’Adrian, est tombée dans les bras de Victor.
Mais, après un début de relation enflammée, elle commence à s’interroger…
A-t-elle fait le bon choix ? Heureusement, ses amies de toujours sont là, à qui elle peut se confier.
Et réciproquement. Car Lola, elle aussi, se pose des questions. Est-elle encore amoureuse de Sergio, l’homme qui a plaqué sa fiancée pour elle, avant qu’elle le rejette ?
Carmen, de son côté, semble heureuse d’avoir enfin franchi le pas avec Barto, même si elle pressent que la mère de ce dernier va se montrer envahissante…
Seule Nerea semble garder le cap et la tête froide. Mais les apparences sont souvent trompeuses…
Valeria a aussi une autre source d’inquiétude. Elle vient enfin de terminer son deuxième roman. Elle en est satisfaite et son éditeur est enthousiaste. Mais comment ses amies réagiront-elles quand elles découvriront leurs histoires de cœur et leurs ébats intimes étalés au grand jour ?
En attendant, les quatre amies sont de nouveau réunies et s’apprêtent à sortir faire la fête. C’est drôle, c’est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu’une soirée entre filles. On s’est à peine embrassées qu’il est déjà l’heure de se quitter.
Ce que j’en pense :
On retrouve dans cet opus les quatre copines : Valeria, Lola, Carmen et Nerea toujours prêtes à faire la fête, la fiesta ou la java seraient des termes mieux adaptés à la situation) en parlant de leurs problèmes de cœur.
Valeria a fui un mariage qui prenait l’eau, et file le parfait amour avec son Dieu du sexe Victor dont elle a tellement vanté les performances dans son roman (la publication de journal intime T1) que son pas encore ex-mari, ne prend pas très bien, c’est le moins qu’on puisse dire…
Les copines se sont bien-sûr reconnues dans les pages du livre, avec plus ou moins d’humour.
Lola, toujours aussi vamp, qui en pince toujours pour son Sergio, plus ou moins toxique, Carmen, qui découvre les parents, notamment la mère possessive, hyper-toxique de son Barto, et Nerea, la toujours sage, marquée par son éducation, attend le mariage raisonnable, avec un homme adéquat pour faire un mari convenable et des enfants convenables.
Valeria est touchante car elle ne sait pas ce qu’elle veut, hésite à divorcer, a toujours peur que Victor demeure l’homme à femmes qu’il a toujours été….
Un bon moment de fous- rires, avec des scènes érotiques très explicites : hot, very hot, caliente… toutes les positions du Kâma-Sûtra y sont bien détaillées, entrecoupées de douches froides et de coups de blues !
Elles sont attachantes, parfois tellement extravagantes qu’on a du mal à les suivre, mais leurs réflexions sur la vie, la féminité, le couple sont intéressantes; alors je vais continuer l’aventure, c’est un moment détente, au milieu de lectures sérieuses… et soyons honnêtes, j’en pince pour Victor évidemment!
On peut lire et entendre partout que Noël est une période de régression pour tout un chacun, alors la Chick-Lit s’imposait…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de suivre une nouvelle fois les quatre copines.
#DansLeMiroirDeValeria #NetGalleyFrance
❤️ ❤️ ❤️
Extraits :
Oups! Désolée, je ne vous dévoilerais pas les passages coquins sinon, vous n’aurez plus envie de lire le livre…
J’étais tombée amoureuse d’un de ces mecs avec lesquels ça ne marche jamais et j’avais fichu mon mariage en l’air. J’avais demandé la séparation. Bref… J’aurais mieux fait de réfléchir avant de ruer dans les brancards.
Nous, les femmes de ma génération, nous nous sentons libérées. Nous avons un boulot, des préoccupations intellectuelles et, dans une certaine mesure, des ambitions professionnelles. Si le rôle de mère nous tente, nous planifions nos maternités. Nous avons fait des études et sommes bien préparées au monde du travail. Nous parlons de sexe sans complexe, et nous ne dépendons de personne. Mais, la plupart du temps, ce n’est que de la poudre aux yeux. En réalité, sur le plan des sentiments, nous continuons de dépendre maladivement des hommes, presque toujours.
Mais, on pouvait se demander si Nerea était capable de tomber réellement amoureuse. Elle était peut-être un peu trop carrée pour ça : ce qu’elle recherchait, ce n’était pas le grand amour, mais un mec pragmatique, qui cadrait bien avec la vie qu’elle s’était choisie.
Quand Victor me regardait en souriant, je craquais complètement. Je l’avais toujours vu comme un de ces objets de luxe qu’on ne peut s’empêcher de mater dans une vitrine même si on sait qu’on ne peut pas se les offrir.
Lu en décembre 2019