« Dans le miroir de Valeria » : Elisabet Benavent

Petit moment de détente aujourd’hui avec la suite des aventures de Valeria:

 

 

 

Quatrième de couverture:

 

La suite trépidante des aventures de Valeria et de sa bande d’amies Valeria, qui s’est séparée d’Adrian, est tombée dans les bras de Victor.

Mais, après un début de relation enflammée, elle commence à s’interroger…

A-t-elle fait le bon choix ? Heureusement, ses amies de toujours sont là, à qui elle peut se confier.

Et réciproquement. Car Lola, elle aussi, se pose des questions. Est-elle encore amoureuse de Sergio, l’homme qui a plaqué sa fiancée pour elle, avant qu’elle le rejette ?

Carmen, de son côté, semble heureuse d’avoir enfin franchi le pas avec Barto, même si elle pressent que la mère de ce dernier va se montrer envahissante…

Seule Nerea semble garder le cap et la tête froide. Mais les apparences sont souvent trompeuses…

Valeria a aussi une autre source d’inquiétude. Elle vient enfin de terminer son deuxième roman. Elle en est satisfaite et son éditeur est enthousiaste. Mais comment ses amies réagiront-elles quand elles découvriront leurs histoires de cœur et leurs ébats intimes étalés au grand jour ?

En attendant, les quatre amies sont de nouveau réunies et s’apprêtent à sortir faire la fête. C’est drôle, c’est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu’une soirée entre filles. On s’est à peine embrassées qu’il est déjà l’heure de se quitter.

 

 

Ce que j’en pense :

 

On retrouve dans cet opus les quatre copines : Valeria, Lola, Carmen et Nerea toujours prêtes à faire la fête, la fiesta ou la java seraient des termes mieux adaptés à la situation) en parlant de leurs problèmes de cœur.

Valeria a fui un mariage qui prenait l’eau, et file le parfait amour avec son Dieu du sexe Victor dont elle a tellement vanté les performances dans son roman (la publication de journal intime T1) que son pas encore ex-mari, ne prend pas très bien, c’est le moins qu’on puisse dire…

Les copines se sont bien-sûr reconnues dans les pages du livre, avec plus ou moins d’humour.

Lola, toujours aussi vamp, qui en pince toujours pour son Sergio, plus ou moins toxique, Carmen, qui découvre les parents, notamment la mère possessive, hyper-toxique de son Barto, et Nerea, la toujours sage, marquée par son éducation, attend le mariage raisonnable, avec un homme adéquat pour faire un mari convenable et des enfants convenables.

Valeria est touchante car elle ne sait pas ce qu’elle veut, hésite à divorcer, a toujours peur que Victor demeure l’homme à femmes qu’il a toujours été….

Un bon moment de fous- rires, avec des scènes érotiques très explicites : hot, very hot, caliente… toutes les positions du Kâma-Sûtra y sont bien détaillées, entrecoupées de douches froides et de coups de blues !

Elles sont attachantes, parfois tellement extravagantes qu’on a du mal à les suivre, mais leurs réflexions sur la vie, la féminité, le couple sont intéressantes; alors je vais continuer l’aventure, c’est un moment détente, au milieu de lectures sérieuses… et soyons honnêtes, j’en pince pour Victor évidemment!

On peut lire et entendre partout que Noël est une période de régression pour tout un chacun, alors la Chick-Lit s’imposait…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de suivre une nouvelle fois les quatre copines.

 

#DansLeMiroirDeValeria #NetGalleyFrance

 

❤️ ❤️ ❤️

 

Extraits :

 

Oups! Désolée, je ne vous dévoilerais pas les passages coquins sinon, vous n’aurez plus envie de lire le livre…

 

J’étais tombée amoureuse d’un de ces mecs avec lesquels ça ne marche jamais et j’avais fichu mon mariage en l’air. J’avais demandé la séparation. Bref… J’aurais mieux fait de réfléchir avant de ruer dans les brancards.

 

Nous, les femmes de ma génération, nous nous sentons libérées. Nous avons un boulot, des préoccupations intellectuelles et, dans une certaine mesure, des ambitions professionnelles. Si le rôle de mère nous tente, nous planifions nos maternités. Nous avons fait des études et sommes bien préparées au monde du travail. Nous parlons de sexe sans complexe, et nous ne dépendons de personne. Mais, la plupart du temps, ce n’est que de la poudre aux yeux. En réalité, sur le plan des sentiments, nous continuons de dépendre maladivement des hommes, presque toujours.

 

Mais, on pouvait se demander si Nerea était capable de tomber réellement amoureuse. Elle était peut-être un peu trop carrée pour ça : ce qu’elle recherchait, ce n’était pas le grand amour, mais un mec pragmatique, qui cadrait bien avec la vie qu’elle s’était choisie.

 

Quand Victor me regardait en souriant, je craquais complètement. Je l’avais toujours vu comme un de ces objets de luxe qu’on ne peut s’empêcher de mater dans une vitrine même si on sait qu’on ne peut pas se les offrir.

 

Lu en décembre 2019

« Dans les pas de Valeria » : Elisabet Benavent

Petit détour par la chick-lit aujourd’hui avec ce roman à la couverture géniale déniché sur NetGalley

 

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Résumé de l’éditeur :

 

Quand Bridget Jones s’invite dans Sex and the City…

Elles sont quatre amies de toujours qui vivent à Madrid. Complices et inséparables, elles se connaissent sur le bout des doigts et se racontent tout. Vraiment tout. Surtout leurs histoires de cœur…

Valeria, 27 ans à peine, commence à s’encrouter avec son compagnon de toujours, elle déprime.

Lola s’est entichée d’un super coup,  mais il est fiancé.

Carmen est amoureuse d’un collègue, mais elle n’ose pas se lancer, elle est un peu complexée.

Nerea, la sainte- Nitouche du groupe, vient enfin de rencontrer un homme à sa hauteur – mais…

Tout bouge lorsque Valeria rencontre Victor, un homme ô combien séduisant
lorsque Lola décide de réagir.

Lorsque Carmen parvient à séduire son collègue et découvre que le nouveau petit ami de Nerea n’est autre que… son propre boss – qu’elle déteste !

Leur amitié survivra-t-elle à ce drame ?

C’est drôle, c’est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu’une soirée entre filles. On s’est à peine embrassées qu’il est déjà l’heure de se quitter. A regret.

 

 

Ce que j’en pense

 

J’ai choisi ce roman, car j’avais besoin d’une lecture facile, ne prenant pas la tête, dans cette période difficile. Il faisait référence au fameux « journal de Bridget Jones » que je n’ai jamais lu, mais les films m’avaient amusée alors pourquoi pas ?

Nous sommes à Barcelone, en compagnie de quatre amies qui se réunissent régulièrement pour dîner, (alcool bienvenu aussi) et se raconter leurs soucis : problèmes conjugaux, libido, travail…

Valeria a publié un premier roman qui a eu beaucoup de succès, mais elle est à court d’idée pour écrire le deuxième, panne sèche, malgré une astreinte quotidienne devant la page blanche. Elle est mariée à Adrian depuis dix ans mais leur vie sexuelle bat de l’aile, et leur vie de couple tout court d’ailleurs… Adrian, photographe, rentre de plus en plus tard et, crevé, il s’endort sitôt la tête posée sur l’oreiller.

Carmen supporte un boss qui la dénigre, lui infligeant des remarques désobligeantes sur son travail pourtant bien fait et de préférence devant témoins. Son coéquipier Baltho ne cautionne pas mais se tait. Elle multiplie les amants, rencontres d’un jour pour s’étourdir.

Nerea, la plus sage de toutes cherche le véritable amour, l’homme de sa vie et tente de modérer ses copines. Jusqu’au jour où elle tombe d’un homme qui va laisser les autres sans voix…

Enfin, nous avons Lola qui tombe toujours sur des super-coups mais mariés…

Bien-sûr Valeria tente de se remettre en question : c’est sûrement de sa faute, elle se balade en vieux T-shirt, (les bas, tombant sur les chaussures dirait Aznavour) décide de se reprendre en mains, laisse tomber la page blanche pour aller voir Adrian à son atelier et ô surprise s’aperçoit qu’Alex l’assistant dont son mari lui rabat les oreilles est une jeune femme de vingt ans, hyper-sexy….

Lorsqu’elle croise la route de Victor, tous les clignotants vont s’affoler pour notre plus grand plaisir…

Mon peu d’attirance envers la Chick-lit n’est un secret pour personne, mais le ton plein d’humour d’Elisabet Benavent m’a beaucoup plu, les scènes d’amour torrides qui émaillent le roman sont drôles, parfois même très crues mais dépaysement garanti….

Un roman idéal pour les vacances ou en cas de surchauffe neuronale… Et c’est vrai, ça pétille tellement qu’après avoir râler sur le côté « nunuche » de ces quatre copines, je me suis prise en jeu…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de découvrir le roman et l’auteure.

Sortie prévue 18 septembre 2019…

 

#DansLesPasDeValeria #NetGalleyFrance

 

 

L’auteure

 

Née à Valence en 1984, Elisabet Benavent est licenciée en communication audiovisuelle, elle a travaillé dans le service communication d’une multinationale avant de tout plaquer pour se consacrer à sa passion : l’écriture.

D’abord auto-éditée, la publication en 2013 de ses romans « Dans les pas de Valeria » (« En los zapatos de Valeria »), « Dans le miroir de Valeria » (« Valeria en el espejo »), « Les hauts et les bas de Valeria » (« Valeria en blanco y negro ») et « Passionnément Valeria » (« Valeria al desnudo ») a connu un énorme succès en Espagne, avec plus de 800 000 exemplaires vendus.

 

Extraits

 

C’est tellement plus facile de se sentir bien dans ses pompes quand quelqu’un vous vénère comme un dieu. J’aurais sans doute été bien avisée de me dégotter moi-aussi un admirateur inconditionnel.

 

Comment aurais-je pu dire à mes amies que mon mari et moi ne nous touchions plus quand nous étions au lit, qu’il n’était pas exclu qu’une autre lui ait mis le grappin dessus, ou que, n’ayant plus aucun désir pour moi, il se livrait peut-être jusqu’à l’épuisement à l’auto-érotisme ? Mais une bonne chose au moins était sortie de toutes ses considérations : j’avais pris conscience que mon allure laissait gravement à désirer et qu’il était temps que je me ressaisisse.

 

Je me regardai dans la glace, avec mon chignon perché sur le haut de mon crâne et mes lunettes qui glissaient sur mon nez, le vieux T-shirt tout défraichi d’Adrian… Pas vraiment étonnant qu’il ne se sente pas attiré par mois. Et si c’était moi qui avais fait capoter notre relation à force de négligence ?

 

Tombée très bas, oui, mais les deux paquets de donuts et les deux litres de Coca que je me suis enfilas hier m’ont aidée à amortir la chute. Rien de tel qu’une orgie de sucre et de caféine pour se rafraîchir les idées.

 

Carmen n’était pas habituée à se sentir toute-puissante, et pour être tout à fait franche, elle avait peur de ne pas être à la hauteur de la situation. Elle craignait de perdre subitement les pédales et de tout gâcher en cédant à la panique. L’heure de la vengeance avait sonné, et elle s’imaginait faisant gicler le sang de son boss en riant à gorge déployée.

 

Le reste, je le réservais aux filles qui me livraient généralement trois points de vue différents, voire discordants. Mais, lorsque toutes tombaient d’accord, je savais qu’elles avaient raison. C’était une thérapie de groupe efficace et un rituel si ancien, entre nous, qu’il était impossible d’y déroger. C’est pourquoi j’avais décidé de passer aux aveux…

 

 

Lu en août 2019