Je vous parle aujourd’hui d’un livre dont la lecture m’a accaparée une partie de l’année 7 mois exactement, par la richesse du contenu :

Résumé de l’éditeur :
« S’incarner, c’est arriver, au fil d’une vie, à lisser les aspérités qui se nichent entre l’âme et le corps. » Marie-Pierre Dillensenger nous donne des outils puissants et inédits pour relever ce défi.
L’incarnation est un voyage, et la naissance une étape, qui nous projette dans la vie sans feuille de route, ni mode d’emploi. Cet ouvrage est une boîte à outils pratique pour nous guider tout au long de notre existence, nous aider à identifier les épreuves à traverser, les parades et forces à déployer pour se préserver, se défendre, s’élever, mais aussi découvrir et accepter qui nous sommes.
Vous trouverez dans ces pages 25 exercices pour mener les actions concrètes qui accompagnent un désir de changement, des conseils et notions clés, des exemples de la vie quotidienne, des analyses ludiques de films et de contes, le tout éclairé par la sagesse chinoise, dont l’autrice nous rappelle tout au long de l’ouvrage les concepts fondamentaux. Cette lecture vous apprendra à relativiser, à vous concentrer sur le courage de se relever plutôt que la douleur de tomber.
Un livre qui nous ramène à l’essentiel et poursuit le chemin ouvert par « Oser s’accomplir : 12 clés pour être soi. »
Ce que j’en pense :
L’auteure nous propose tout d’abord des notions théoriques sur la vie, la mort, la maladie et leurs répercussions en se basant sur le contexte de l’épidémie de COVID, pendant l’année 2020. Elle aborde ensuite des cas cliniques, étudiant des personnes souffrantes pour les mettre en relation avec leurs souffrances passées : mère toxique, père absent… Interprétation plutôt analytique :
L’araignée n’était autre que l’arrêt nié d’une activité qui l’épuisait depuis vingt ans.
Elle donne aux patients des exercices à faire, en insistant sur le fait de mettre des mots sur les émotions, les ressentis, ou encore comment s’est brisé le cœur, ou les répétitions de scénario de vie, comme par exemple écrire une lettre aux ancêtres ou à une personne clé de leur histoire ou encore apprendre d’autres langues pour se libérer l’esprit, se constituer un herbier, et au final se connecter avec soi-même, s’écouter soi-même :
Donnez la parole au cerveau droit, celui qui repère les occurrences signifiantes et se charge de la communication non verbale. Sans lui, la lecture des signes demeure un mystère, une cacophonie ou une illusion.
Apprendre à dire non, à nommer ses qualités à positiver, mais aussi le silence, la méditation… Du bon sens en quelque sorte, avec évocation au passage des expériences de mort imminente, champ de conscience…
Les exercices sont sympathiques à faire, dans la première partie du livre, car on révise les théories de base, en faisant référence à des auteurs variés allant de Pierre Rabhi à Sun Tzu et son art de la guerre, en passant par Confucius, les frères Grimm ou Lise Bourbeau (les cinq blessures) sans oublier Anne Ancelin-Schützberger et son célèbre « Aïe mes aïeux !» Ou encore S.S le Dalaï Lama et bien-sûr Fabrice Midal, à qui elle fait souvent référence.
J’ai retenu aussi avec attention les différentes épreuves que cite Marie-Pierre Dillenseger, (qui sont en relation avec les éléments : feu, terre, bois, eau, air…) l’épreuve du feu notamment, dont l’interprétation est intéressante mais s’il est facile prendre conscience de ce qui nous a « brûlé », il s’agit ensuite de l’appliquer au quotidien …
Ensuite, dans la deuxième partie, les choses se sont corsées, autant au début, on était face à des révisions, des exercices faciles à réaliser seul, autant là, il a fallu entrer dans le calendrier chinois puis la médecine chinoise, avec l’importance de l’énergie, place au Yin et au Yang, avec les postures Yin les postures Yang, afin d’aborder les parades à aligner en face des épreuves : Yin : ancrage, glisser, répétition et acceptation et pour Yang : recul, feinte, se redresser, l’avancée. Comme dans la première partie, l’auteure propose de nombreux cas cliniques pour illustrer son propos.
Je pense que les techniques concernant les parades sont pointues et nécessitent d’être accompagné par un spécialiste. On n’est pas obligé d’adhérer à tout, je le précise…
Je planche sur ma chronique depuis des lustres, tant ce que propose Marie-Pierre Dillenseger est bien étayé, bien illustré avec de nombreuses références à des auteurs connus de différents milieux : psy, sociologie, astrologie, généalogie, arts martiaux et que tous ceux que j’oublie me pardonnent (la bibliographie à elle seule fait au moins quatre pages)
Ce livre est très riche, et il faut prendre son temps pour le lire, et si possible en version papier pour revenir plus facilement en arrière (version liseuse, j’ai des notes partout presque à toutes les pages…) et cela a été frustrant de le lire à temps pour remettre ma copie (ma critique), je l’ai téléchargé fin mai quand même …
Un grand merci à NetGalley et à Mama-éditions pour m’avoir permis de découvrir ce livre et son auteure qui a déjà plusieurs ouvrages à son actif (que je n’ai pas lus donc une frustration supplémentaire, car il est important, je pense de connaître la pensée de l’auteure dont j’ai très envie de lire « Oser s’accomplir » mais plus tard, l’opération « neurones au repos » se profile à l’horizon.
#Debout #NetGalleyFrance
9/10
L’auteure :
Marie-Pierre Dillenseger est une écrivaine, conférencière et praticienne des arts chinois consacrés aux forces spatiales et temporelles (Feng Shui, Yi Jing, Énergétique, Art de la guerre, Astrologie…).
Elle a développé une approche fondée sur l’économie des énergies individuelles et le renforcement de la vitalité des personnes, des projets et des entreprises qu’elle accompagne.
Elle a créé PowerSpaces en 1999 à Paris pour mettre au service des particuliers et de l’entreprise, dans le respect de l’éthique occidentale, l’art chinois de choisir le bon moment et le bon endroit. Elle assure jusqu’en 2010 un cycle complet de formation de praticiens et est à l’origine du FSRC France.
On lui doit « Oser s’accomplir » « La voie du Feng-shui »
Extraits
Être seule n’est rien. Être seule sans force est la vraie difficulté.
Je savais que 2020, l’année du rat de Métal, allait redistribuer les cartes et permettre de nouvelles manières de fonctionner ensemble. Je sentais la montée en puissance des forces de changement. Mais je n’avais pas compris qu’il n’était plus temps de dire. Je devais me taire et laisser advenir.
La conception et la naissance représentent des seuils plus que des états à partir desquels l’incarnation s’accomplit. Conception et naissance nous catapultent dans le monde du manifesté, du tangible, de la matérialité nous rendant visibles, d’abord au microscope puis à l’œil nu.
S’incarner est un processus qui prend du temps, une épreuve qui exige de la résilience et demande des efforts. C’est aussi un processus qui nous permet d’aller au-devant de nous-mêmes et de nos qualités profondes…
Les Amérindiens ne croient pas à une vie d’après, mais en l’immortalité. « Nos âmes quittent le corps et entrent dans le monde des esprits où ils peuvent communiquer librement avec ceux des plantes, des animaux et des hommes. »
Une société qui ne respecte pas les animaux n’est pas connectée à son humanité. Une société qui ne respecte pas ses fous perd la tête. Un être humain se doit avant tout chose d’être.
Les peines, les obstacles sont des coups de burin qui libèrent nos talents comme un diamant est libéré de la roche. Les mémoires et les douleurs sont les scories d’un monde ancien, y compris au sein d’une même vie.
Les oiseaux écoutaient les prêches de Saint-François d’Assise, comme recueillis et en silence. Ils attendaient sa bénédiction avant de repartir à leurs occupations.
En énergétique chinoise, la question n’est pas de savoir si une chose, une décision, une attitude est bien ou mal, juste ou injuste mais efficace (et donc utile) ou non (et donc inutile) à la vie. La plainte, l’amertume, la rancœur y ont peu de place.
Lorsque le corps est touché (radiothérapie, brûlure, insolation, burn-out, etc.), le renouveau est aussi physique. Pa personne voit soudain clairement ce qu’elle doit changer, ce qu’elle faisait de travers ou ce qu’elle a refusé de voir précédemment. Ses yeux se dessillent.