« Ni vu, ni connu » de Jeffrey Archer

Petit intermède polar entre deux lectures fortes qui m’ont particulièrement marquée ces derniers jours avec le livre dont je vous parle aujourd’hui :

Résumé de l’éditeur :

Le nouveau roman de Jeffrey Archer, « conteur de la trempe d’Alexandre Dumas » selon le New York Times.

William Warwick a été promu et intègre la brigade des stupéfiants. Ses membres ont pour objectif prioritaire d’appréhender Assem Rashidi, le fameux baron de la drogue du sud de Londres, connu sous le nom de La Vipère.

Alors que l’enquête progresse, William va devoir faire face à des adversaires redoutables tout droit revenus de son passé. Son ennemi juré, Miles Faulkner, est toujours libre, mais une erreur de jugement de sa part pourrait bien le voir partir en prison. William et sa fiancée, Beth, s’occupent des préparatifs de leur mariage sans se douter qu’une mauvaise surprise les attend à l’autel.

William devra ruser pour traduire en justice Miles Faulkner et Assem Rashidi en élaborant un stratagème qu’aucun des deux hommes ne pourra prévoir, un piège caché à la vue de tous…

Ce que j’en pense :

William Warwick, qui vient d’être nommé brigadier à la brigade des stups, est en plein préparatif de son mariage avec Beth qui travaille dans le domaine de l’art. en même temps, son vieil ennemi, le baron de la drogue Miles Faulkner qu’il s’agit de prendre la main dans le sac.

Un ancien copain de collège, consommateur, avec lequel il a eu autrefois des démêlés, va être recruter comme « taupe » en échange d’une fuite au Brésil avec sa dulcinée. Devenu témoin protégé, il va devoir raconter comment fonctionne le trafiquant. Mais, est-il fiable ?

Un autre baron de la drogue, Assem Rashidi, alias la Vipère, fait également l’objet d’une surveillance, et William participe au plan mis en œuvre par l’équipe.

L’enquête policière est sympathique, sur fond de mariage, voyage de noces à Rome, pour William et Beth, et de divorce tonitruant (allez, j’ose, abracadabrantesque !) avec argent sale, tableaux de grands maîtres, notamment Vermeer pour Faulkner.

J’ai lu ce livre d’une traite car je voulais respirer entre deux romans forts de cette rentrée. J’ai aimé les relations entre les membres de la famille Warwick : Sir John, le père, avocat représentant la Couronne, sa fille qui doit prouver qu’elle est douée aussi, et William qui a choisi la police au grand dam de son père, après avoir entamé des études d’art.

J’ai aimé l’humour, « so british », mais l’histoire en elle-même n’est pas vraiment trépidante. C’était mon premier « contact » avec Jeffrey Archer et je suis restée sur ma faim. L’auteur nous propose un récit drôle et des réflexions sur le monde des dealers intéressantes mais, on les connaît, ce n’est pas mieux chez nous… il faut dire aussi qu’après avoir refermer « Berlin Requiem » c’était ce polar partait avec un sérieux handicap…

Lectures en cours, entre autres, : « S’adapter » « La carte postale » et « Enfant de salaud », ce qui explique le besoin d’humour…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions les Escales qui m’ont permis de découvrir ce roman et découvrir son auteur.

#Nivuniconnu #NetGalleyFrance

Sortie le 06/10/2021

6,5/10

L’auteur :

Né en Angleterre en 1940, sir Jeffrey Archer fait ses études à l’université d’Oxford avant de se tourner vers la politique. Il démissionne de la Chambre des communes en 1974 pour se consacrer à l’écriture. Il est aujourd’hui traduit dans une trentaine de langues et ses livres se sont écoulés à plus de 270 millions d’exemplaires.

Extraits :

Le trafic de drogue est désormais une industrie internationale, au même titre que le pétrole, la finance ou l’acier. Si certains des plus gros cartels devaient déclarer leurs revenus, non seulement ils se retrouveraient dans la liste des cent entreprises les plus cotées en bourses, mais surtout le ministère de finances pourrait récupérer des milliards en impôts.

Il (Michel Ange et le plafond de la chapelle Sixtine) y a travaillé sans relâche de 1508 à 1512, répondit William. Le pauvre homme a passé presque tout ce temps allongé sur le dos au somment d’un échafaudage grossièrement monté. Quand il a eu terminé, il était presque infirme. Et en plus, le pape Jules ne l’a pas payé dans les délais voulus.

La drogue tue sans distinction les jeunes et les plus vulnérables, pendant qu’un petit groupe d’individus sans pitié se remplit les poches, sans aucune considération pour la souffrance humaine qu’ils causent et gonflés de l’arrogance d’être au-dessus des lois.

Il n’aurait pas cru pouvoir encore être surpris après ce à quoi il venait d’assister mais la vue de tant d’argent, sûrement le résultat d’une seule journée, lui rappela pourquoi les criminels modernes ne se fatiguaient plus à dévalise les banques puisque leurs victimes leur remettaient volontairement leurs économies.

Lu en août 2021

8 réflexions sur “« Ni vu, ni connu » de Jeffrey Archer

  1. J’ai lu il y a quelques années les deux premiers tomes de sa série sur les Clifton. Je me souviens avoir bien aimé le T1 puis arrêté la série après le T2 à cause d’un trop grand manque de profondeur. Je ne relirai donc pas l’auteur. Nos avis semblent se rejoindre…

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