« Lost man » de Jane Harper

Je vous parle aujourd’hui d’un livre sur lequel je me suis précipitée, car le premier roman de l’auteure m’avait bien plu:

 

 

 

Résumé de l’éditeur :

 

Le retour magistral de l’auteure du best-seller australien Canicule.

Après des mois sans s’être vus ni parlé, Nathan et Bub Bright se retrouvent sur la frontière séparant leurs ranchs au cœur aride de l’Outback australien. Leur frère Cameron gît à leurs pieds, mort.

Sur ces terres isolées et suffocantes, à trois heures de voiture les uns des autres, les trois fils Bright étaient leurs plus proches voisins respectifs. Cameron était l’enfant du milieu, celui qui avait repris la propriété familiale. Mais quelque chose ou quelqu’un l’a poussé à quitter sa ferme et à errer sous le soleil implacable jusqu’à en mourir.

Nathan et Bub se rendent dans le ranch de Cameron et y retrouvent ceux qu’il a laissés derrière lui : sa femme, ses filles, leur mère, ainsi qu’un employé de longue date et deux travailleurs saisonniers.

Mais alors que commence le deuil, Nathan se met à avoir des soupçons sur la mort de son frère, qui le forcent à remuer des secrets de famille depuis longtemps enterrés. Car si quelqu’un est responsable de la disparition de Cameron, dans cette partie isolée de l’Outback, les suspects se comptent sur les doigts d’une main.

Une intrigue puissante et brutale, qui prend place dans un paysage à couper le souffle. Après Canicule et Sauvage, Lost Man confirme que Jane Harper est une des nouvelles voix importantes du thriller.

 

Ce que j’en pense

 

Un homme est retrouvé mort, de soif. Il s’est traîné tout autour de la tombe du Stokeman, qui date de plus d’un siècle et on ne compte plus le nombre de légendes qui se racontent depuis des décennies à son sujet. En tout cas, notre homme a tenté de suivre la course du soleil, ou plutôt de l’ombre car en plein hiver en Australie, il fait plus de 45°.

On a retrouvé sa voiture, très loin, le coffre plein de boissons et de nourriture, il connaissait la région et savait qu’il ne fallait jamais s’éloigner sans emporter de l’eau avec soi.

Après vérification, il s’agit de Cameron Bright, le fils cadet de la famille, aimé de tout le monde, sympathique, rendant service etc. qui a repris la ferme et l’élevage à la mort du père.

Nathan, le fils aîné, a bien-sûr le profil du fils maudit. Il a épousé la fille d’un fermier voisin, qui lui a offert en cadeau de mariage une terre inculte sur laquelle il peine à survivre. Son mariage a capoté grâce aux manœuvres de son beau-père et après une dispute, il croise la route de celui-ci qui malade lui demande de l’aide.

Évidemment, sur le coup de la colère, Nathan ne s’arrête pas et quand, pris de remord, il fait demi-tour, quelqu’un s’est arrêté pour lui porter secours (comble de malchance, quand on sait le nombre de voitures qui circulent dans ce désert !). sa réputation est faite, c’est un voyou, désormais, il n’a plus le droit d’entrer en ville et personne ne l’aide jamais….

Le troisième fils, Bud, un peu attardé, aidait Cameron à gérer la propriété, en traînant les pieds car il rêve d’autre chose.

Nathan, qui accueillait pour les vacances son fils, Xander, est bien obligé d’aller rejoindre sa famille qu’il n’a pas vue depuis au moins deux ans.

Dans la famille, il y a aussi la mère, et la femme de Cameron, ainsi que leurs deux filles. Tout ce petit monde va se côtoyer et cela va faire des étincelles.

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui ne se résume pas à une enquête policière, mais raconte l’histoire de l’Outback, l’histoire de cette famille, où les secrets sont lourds, bien enfouis, mais finiront pas sortir. La violence des lieux, des liens familiaux, sont très intéressants, et le pervers narcissique, violent n’est pas forcément celui qu’on croit.

Jane Harper entretient le suspense, et on s’attache de plus en plus aux protagonistes, on arpente cette terre rouge, aride, où il est difficile de faire pousser des cultures, où quand il pleut, une fois par an, les terres sont inondées et il ne faut pas avoir oublié de faire des réserves pour pouvoir tenir le coup.

Seul petit bémol: le résumé de l’éditeur dévoile trop de choses… mais la couverture est tellement belle qu’il faut se précipiter sur ce livre!

J’ai choisi ce roman, car j’ai beaucoup aimé le premier opus de Jane Harper : « Canicule » et j’ai retrouvé ce rythme particulier qui m’avait alors tenue en haleine ….

Je n’ai pas encore lu son deuxième livre, mais c’est prévu au programme.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Lévy qui m’ont permis de dévorer ce livre.

♥ ♥ ♥ ♥

#LostMan #NetGalleyFrance

 

Lu en novembre 2019

12 réflexions sur “« Lost man » de Jane Harper

  1. Il est mystérieusement déjà noté dans mon petit carnet à côté d’autres titres de l’auteur…Je ne sais plus qui l’avait présenté dans la blogo et je vois un petit coeur à côté donc cela en fait 2 !! Merci pour ta présentation. Il faudra que je découvre cet auteur d’urgence !

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